La tension entre Israël et l’Iran a franchi un nouveau seuil. Dans la nuit du 12 au 13 juin, Israël a lancé une vague massive de frappes aériennes contre des infrastructures nucléaires et militaires iraniennes, accusant Téhéran d’accélérer son programme d’enrichissement nucléaire. En représailles, l’Iran a riposté avec une série de missiles visant le cœur militaire et urbain d’Israël, dans une opération baptisée « Promesse Véritable III ».

Selon les autorités israéliennes, plus de 200 cibles ont été frappées à travers l’Iran, touchant des installations stratégiques à Isfahan, Fordow, Arak, Téhéran et dans l’ouest du pays. L’opération a mobilisé des avions de chasse F-35, des drones d’attaque et des missiles de précision longue portée.

▪ Complexe nucléaire de Natanz – Province d’Isfahan

Cible prioritaire d’Israël, l’usine d’enrichissement de Natanz a subi des dommages importants, notamment sur ses structures en surface. Bien que les salles souterraines de stockage d’uranium semblent intactes, plusieurs bâtiments opérationnels ont été désactivés.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que le site avait été touché, tout en assurant qu’aucune fuite radioactive n’a été détectée à l’extérieur. L’Organisation iranienne de l’énergie atomique a néanmoins évoqué une contamination nucléaire localisée.
▪ Site nucléaire de Fordow – Près de Qom
Fortifié sous une montagne et protégé par des batteries antiaériennes, le site de Fordow a vu ses installations en surface frappées, notamment les entrées et les postes de sécurité. Bien que les centrifugeuses enfouies aient été épargnées, les capacités opérationnelles auraient été partiellement compromises.

▪ Centre technologique nucléaire d’Isfahan

Haut lieu de la recherche nucléaire iranienne, le site abrite trois réacteurs chinois et des laboratoires avancés. Des dégâts considérables ont été signalés sur les installations de production de métal d’uranium et de retraitement du combustible.
▪ Réacteur à eau lourde d’Arak

Situé à 250 km au sud-ouest de Téhéran, ce réacteur était en cours de transformation depuis l’accord nucléaire de 2015. Les frappes israéliennes ont visé les équipements de refroidissement et de traitement, provoquant un incendie et des dégâts structurels, selon les autorités iraniennes.

Les sites militaires stratégiques également visés

Outre les installations nucléaires, les centres névralgiques du commandement militaire iranien ont été pris pour cible.

▪ Quartier général des forces armées – Téhéran
Le centre de commandement des Gardiens de la Révolution (IRGC) a été touché, entraînant la mort de plusieurs hauts responsables militaires.

▪ Complexe militaire de Parchin
Situé à 30 km au sud-est de Téhéran, le complexe de Parchin, souvent suspecté d’abriter des recherches sur les armes nucléaires, a également été visé.
▪ Base de missiles de Kermanshah
Une frappe majeure a touché un dépôt souterrain près de Kermanshah, dans l’ouest du pays. Des explosions secondaires ont été filmées par des sources indépendantes, confirmant la destruction d’infrastructures liées aux missiles balistiques.
▪ Radar de Subashi (Hamedan) et garnison de Piranshahr (Azerbaïdjan occidental)

Ces deux installations de détection aérienne et logistique frontalière ont été ciblées. Des vidéos authentifiées montrent une série d’explosions successives et des incendies de grande ampleur.
▪ Aéroports de Mehrabad (Téhéran) et Tabriz
Les hangars militaires et zones logistiques de ces aéroports ont été touchés, selon les agences officielles iraniennes.
Une salve de missiles iraniens sur les centres névralgiques israéliens

En réponse à ces frappes, l’Iran a lancé plusieurs vagues de missiles balistiques et de drones contre des cibles stratégiques en Israël. Le ministère iranien de la Défense a revendiqué avoir visé des infrastructures militaires majeures et des zones civiles.
▪ Le complexe de la Kirya – Tel Aviv
Surnommé le « Pentagone israélien », le siège central de l’armée israélienne a été frappé. Selon les médias locaux, des missiles ont atteint les abords immédiats du complexe, provoquant des dégâts matériels.
▪ Bases aériennes de Nevatim, Ovda et Tel Nof
Ces centres de commandement et de guerre électronique, essentiels au système de défense israélien, ont été ciblés par des frappes revendiquées par les Gardiens de la Révolution.
▪ Cibles urbaines : Tel Aviv, Jérusalem et banlieues
Des missiles balistiques ont touché des immeubles résidentiels à Ramat Gan, Rishon LeZion et dans le centre de Tel Aviv, faisant au moins trois morts et des dizaines de blessés civils.

Des sirènes d’alerte ont retenti à Jérusalem, à Tel Aviv et dans plusieurs autres villes, tandis que les systèmes Dôme de Fer et Fronde de David tentaient d’intercepter les projectiles. Plusieurs ont néanmoins réussi à atteindre leurs cibles.

Une escalade sans précédent et des craintes régionales

Ce double échange de frappes représente le plus grave affrontement direct entre l’Iran et Israël depuis des décennies. Alors que les deux pays restent sur le pied de guerre, la communauté internationale appelle à la désescalade, redoutant un embrasement régional majeur.