« Dans le respect des nouvelles réformes, le président Patrice Talon, a proposé avec toute sa mouvance, que pour qu’on le remplace et que ça aille bien, nous devons être dans un esprit d’équipe. Une équipe qui va être cohérente en son sein. L’homme providentiel n’existe plus aujourd’hui, et c’est ce que nous nous attelons à faire aujourd’hui avec la mise en place d’une équipe. Quiconque sera choisi au niveau de la mouvance présidentielle sera soutenue par une équipe pour que les œuvres entamées par le président Patrice Talon puissent pérenniser, que nous puissions faire encore mieux que le président Talon pour le bien-être de nos populations… » Ainsi s’exprimait, il y a peu, dans un nouvel entretien sur E-Télé, Iréné Agossa, membre du Bureau Politique du parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R). Selon lui, la grosse question que posent bien de béninois aujourd’hui est de savoir qui pourra valablement remplacer le président Patrice Talon au terme des élections présidentielles de 2026. La réponse de l’acteur politique Iréné Agossa est celle-ci : « Pour qu’on le remplace et pour que ça marche bien, nous devons être dans l’esprit d’équipe surtout au niveau de la mouvance présidentielle. Il va falloir choisir un autre homme bien sûr. Et il faut que celui-là aie la capacité et serait soutenue par toute l’équipe de la mouvance. »
En déclarant, par ailleurs, récemment en face des maires et les secrétaires exécutifs, qu’il n’est plus évident de les rencontrer de nouveau avant de passer service, le président Talon, a une fois encore montré, selon Iréné Agossa sa ferme volonté de respecter les principes fondamentaux de la constitution béninoise. « Cette déclaration montre qu’il est toujours garant de la constitution et la respecte.. ». A la question de savoir s’il avait besoin de rassurer tant sur son départ, l’invité de E-Télé soutient que cela est nécessaire et normal dans un pays où les gens, dans la recherche vaine des thèmes de campagne, « ne s’accrochent qu’à répéter partout que le chef de l’Etat ne veut pas quitter le pouvoir, malgré toutes les assurances qu’il en donne »
Christian TCHANOU
