Le ministre Conseiller chargé des Infrastructures et du Cadre de vie, Jacques Ayadji a effectué une visite de terrain sur le chantier de construction de la route Adjaha–Athiémé et de ses bretelles. L’objectif est de faire le point sur l’état d’avancement des travaux et de répondre aux inquiétudes soulevées. Lors de cette descente, Jacques Ayadji a tenu à apporter des clarifications importantes. Selon lui, les travaux connaissent un ralentissement non pas à cause d’un défaut de financement ou d’exécution, mais en raison de l’absence du certificat de conformité environnementale à délivrer à l’entreprise. « Nous allons faire de notre mieux pour que ce document important soit délivré dans les meilleurs délais afin que l’entreprise puisse réellement démarrer ses travaux », a-t-il rassuré. En effet, le coût global du projet s’élève à 74 milliards de francs CFA pour un linéaire total d’environ 70 kilomètres. Face à certaines critiques, le ministre conseiller a déclaré que « contrairement à ce que certaines chapelles politiques tentent de faire croire, nous ne construisons pas des routes à 6 milliards le kilomètre. ». Il poursuit qu’« après avoir battu en brèche toutes les contrevérités », il aurait demandé un débat contradictoire. « Je suis prêt à faire ce débat avec n’importe qui. », a-t-il dit. Présent aux côtés du ministre, le préfet du département du Mono, Dêdêgnon Bienvenu Milohin a salué la démarche du ministre Conseiller et l’attention portée aux préoccupations des populations. « C’est un projet qui dessert cinq communes sur les six que compte notre département. Il s’agit donc d’un axe structurant. Nous espérons que la pièce manquante soit vite fournie pour que les travaux puissent suivre leur cours normal. », fait-il savoir.