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Présidentielle 2026 : Les médecins assermentés prêts à évaluer la santé des candidats

Les médecins assermentés chargé d’évaluer l’état de santé physique et mentale des candidats à la présidentielle d’avril 2026 ont prêté serment vendredi 17 octobre 2025 lors d’une audience plénière spéciale à la Cour constitutionnelle.  

Présidée par Prof. Dorothé Sossa, président de la Cour constitutionnelle, l’audience de ce 17 octobre 2025 a débuté par la lecture des textes de référence. À la demande du président, le greffier en chef, Me Sylvestre Farra, a rappelé que tout candidat à la présidence ou à la vice-présidence de la République doit présenter un état de santé compatible avec l’exercice de ses fonctions.

Le président Dorothé Sossa a ensuite lu le texte du serment, engageant les médecins à accomplir leur mission avec rigueur, loyauté, impartialité et dans le respect du secret professionnel. Dans un rituel empreint de gravité, chacun des médecins présents s’est avancé à la barre, a levé la main droite et a prononcé distinctement ; « Je le jure ». devant les sages de la Cour.

Sur les trois médecins assermentés, deux étaient présents, les Professeurs François Tognon Tchégnonsi, médecin psychiatre, et Léopold Houétondji Codjo, médecin cardiologue. La Professeure Angèle Azon Kouanou, médecin interniste, était en mission à l’étranger. Tous trois sont reconnus pour leur expertise et leur intégrité dans le corps médical béninois.

Avant de les renvoyer à l’exercice de leur mission, le professeur Dorothé Sossa a souligné l’importance capitale de leur rôle dans le processus électoral. « Chargés d’évaluer l’aptitude physique et mentale des candidats, vous devez établir des diagnostics rigoureux et impartiaux. Cette mission républicaine et stratégique garantit que nos futurs dirigeants seront en pleine capacité d’exercer leurs fonctions pendant cinq ans », a-t-il déclaré.

Il a mis en garde contre toute complaisance ou légèreté, rappelant que toute erreur pourrait induire la Cour en erreur et compromettre l’avenir du pays. La compétence, la rigueur et la discrétion restent donc les maîtres-mots pour la production de rapports médicaux détaillés et standardisés pour chaque candidat.

Après l’audience, une séance de travail entre les membres de la Cour constitutionnelle et le collège médical a permis de définir les modalités pratiques de cette mission cruciale, marquant le lancement officiel de cette étape clé du processus électoral de 2026, où la santé des candidats devient un enjeu de transparence et de responsabilité nationale.

Romain HESSOU

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