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Attaques répétées et débauchage des militants de Moele-Bénin :  Ayadji dénonce la  « duplicité politicienne » et indexe des acteurs politiques de la mouvance

Après plusieurs plaintes d’attaques et de débauchages de ses militants sans suite aux responsables de l’Union progressiste le Renouveau, le président du Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) a décidé de s’adresser à la classe politique nationale. Le jeudi 14 août 2025, au cours d’un point de presse tenu au siège du parti à Cotonou, en présence de     plusieurs membres du Bureau politique, Jacques Ayadji a dénoncé des leaders politiques de la mouvance qui s’emploieraient à ne s’occuper que de Moele-Bénin en perpétuant « le passé honteux, la transhumance politique et les basses manœuvres de débauchage des militants d’un parti pour un autre ».

Dans ses propos, Jacques Ayadji  n’a pas hésité à citer des noms. Il s’agirait notamment du député AGOUA Assogba Edmond, d’un maire du département de l’Atlantique et d’un acteur politique de la 9ème Circonscription électorale. Le député AGOUA Edmond est accusé d’inviter des militants de Moele-Bénin à des séances de concertation.

Pour Jacques Ayadji, la transhumance politique est un point cardinal de la réforme du système partisan, pour mettre un terme au passé avilissant de la politique béninoise. « En effet, aujourd’hui et c’est triste de le constater, ces pratiques malsaines portées par des hommes qui n’ont d’ambitions que leur petite personne, perdurent avec le constat désolant de voir des partis accueillir avec pompe des transfuges, y compris de formations politiques amies ! », a déploré le président de Moele-Bénin. Chose paradoxale selon Jacques Ayadji, l’acte commis par les détracteurs de Moele-Bénin provient de partis amis de la mouvance présidentielle que de partis rivaux. « Ce dévergondage politique caractéristique de notre échiquier national et que nous n’avons de cesse de déplorer car préjudiciable à la cohésion nationale, à l’assainissement des mœurs politiques, Moele-Bénin en est hélas une grande victime. Et malheureusement, avanie supplémentaire, cette manœuvre déloyale et d’hostilité étrange reste plus l’apanage de partis amis que de partis rivaux. Moele-Bénin est plus attaqué dans la mouvance présidentielle que dans l’opposition », a-t-il signalé. « Quelle lecture en faire ? Je laisse chacun faire la sienne et à l’heure des comptes nous tirerons les conclusions », a-t-il laissé entendre.

Le premier responsable de Moele-Bénin a par ailleurs, balayé du revers de la main les affabulations faites au nom du président de la République, tendant à faire croire à une entente de Moele-Bénin avec le chef de l’Etat pour renoncer à aller aux prochaines élections. Il s’agit selon Jacques Ayadji d’ « une contre-vérité grave et qui est loin de la réalité factuelle ». A l’en croire, le sérieux qui caractérise Moele-Bénin est « l’engagement  à la conquête du pouvoir à la base en qualité de parti structuré qui se veut rempart de la mouvance présidentielle ». « La victoire de la mouvance présidentielle en 2026 passe par Moele-Bénin… », a conclu Jacques Ayadji.

Augustin HESSOU

L’intégralité de la dénonciation de Jacques AYADJI

Du militantisme au développement, le rôle du leader : Non à la duplicité politicienne

Dans la vérité nous travaillons pour la Patrie ; telle est la devise de MOELE-BÉNIN et Frantz Fanon nous y encourage avec sa célèbre citation : chaque génération doit, dans une relative opacité, affronter sa mission ; la remplir ou la trahir.

À MOELE-BÉNIN nous sommes des leaders résolument au service du peuple et cela se voit.

Que vaut en effet un leader qui est en permanence dans une logique de diffamation, de débauchage honteux et de piétinement des textes ?

La réforme du système partisan ouvre une nouvelle ère vertueuse, censée mettre fin aux pratiques les plus abjectes qui tenaient ses acteurs éloignés de la noblesse qui caractérise le jeu politique. La politique, l’art de gérer la cité ne saurait continuer à s’accommoder de ces pratiques indécentes et malsaines d’autant plus qu’elles sont l’œuvre de ce qu’il convient d’appeler élite politique.

Le renouveau voulu et accepté par tous se révèle à bien des égards comme une greffe qui a du mal à prendre chez certains politiciens, ces indécrottables du passé politique honteux récemment dénoncé avec justesse par le chef de l’État.

Comment qualifier un homme politique qui se dit leader et qui s’emploie à ne s’occuper que de notre formation politique au lieu de comprendre le message de rejet à lui adressé par les populations, notamment des collines, son département d’origine ? Sans idées, sans boussole et sans idéal républicain, les basses manœuvres deviennent son leitmotiv.

Point cardinal de la réforme du système partisan, pour mettre un terme au passé honteux, la transhumance politique et les basses manœuvres de débauchage des militants d’un parti pour un autre doivent être dénoncés et ce sera désormais notre posture afin que ces ‘‘has been’’, ces briscards soient démasqués et reconnus comme les ennemis du militantisme de qualité et du progrès de notre peuple.

En effet, aujourd’hui et c’est triste de le constater, ces pratiques malsaines portées par des hommes qui n’ont d’ambition que leur petite personne, perdurent avec le constat désolant de voir des partis accueillir avec pompe des transfuges, y compris de formations politiques amies ! Sur ce point, j’ai coutume de dire que si la morale n’est pas la chose la plus partagée en politique, l’éthique devrait rester l’épine dorsale de l’action politique puisque le politique est aussi celui que regardent et observent nos enfants qui sont l’avenir de ce pays.

Quel modèle inspire les adeptes de ces jeux malsains, dangereux et honteux ? En cela André MALRAUX écrivain et homme politique français devrait les faire réfléchir lorsqu’il dit : « on ne fait pas la politique avec la morale mais on n’en fait pas davantage sans »

Ce dévergondage politique caractéristique de notre échiquier national et que nous n’avons de cesse de déplorer car préjudiciable à la cohésion nationale, à l’assainissement des mœurs politiques, MOELE-BÉNIN en est hélas une grande victime. Et malheureusement, avanie supplémentaire, cette manœuvre déloyale et d’hostilité étrange reste plus l’apanage de partis amis que de partis rivaux.

Quelle lecture en faire ? Je laisse chacun faire la sienne et à l’heure des comptes nous tirerons les conclusions. Notons tout de même le paradoxe dans l’acte ignoblement commis et que je tiens à souligner à l’attention de l’opinion et de ceux et celles qui seraient tentés de donner du crédit à ces comportements de vampires : en effet curieux est-il de laisser croire que MOELE-BÉNIN « ne représente rien sur l’échiquier politique » et toutefois chercher à débaucher ses militants.

Ce comportement relève d’une incohérence d’autant plus flagrante que cette pratique honteuse en soi s’aggrave d’affabulations mensongères faites au nom du chef de l’État, tendant à faire croire à une chimérique entente de MOELE-BÉNIN avec le chef de l’État pour renoncer à aller aux prochaines élections. Une contre-vérité grave digne de gens sans idées de développement et qui est bien sûr loin de la réalité factuelle car le sérieux qui nous caractérise à MOELE-BÉNIN nous engage naturellement à la conquête du pouvoir à la base en qualité de parti structuré qui se veut rempart de la mouvance présidentielle. Puissent les concernés par cette dénonciation publique se le tenir pour dit.

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