
L’attitude distante de Brigitte Macron observée ces derniers jours à Londres s’explique par une douloureuse épreuve personnelle. Selon des informations exclusives révélées par MailOnline, la Première dame de France a perdu sa sœur aînée, Anne-Marie Trogneux, seulement quelques jours avant d’accompagner le président Emmanuel Macron en visite d’État au Royaume-Uni.
Âgée de 72 ans, Brigitte Macron a néanmoins maintenu sa présence officielle aux côtés de son époux, malgré le deuil qui la frappe. Une décision dictée par le sens du devoir, selon un proche du couple : « Madame Macron adorait sa sœur. Sa disparition l’a profondément affectée. Mais elle a estimé qu’il était de son devoir d’honorer cette visite. »
Une sœur aimée et un mentor
Anne-Marie Trogneux, décédée à 93 ans à Amiens, ville natale de Brigitte et Emmanuel Macron, occupait une place centrale dans la vie de la Première dame. Elle la considérait non seulement comme une sœur, mais aussi comme une confidente et une figure de sagesse.
Ce n’est pas la première fois que Brigitte Macron fait face à un deuil familial : elle a perdu une autre sœur, Maryvonne, dans un accident de voiture en 1961, et son frère Jean-Claude est décédé en 2018.
La douleur de cette nouvelle perte est venue s’ajouter à d’autres pressions pesant sur elle. En effet, Brigitte Macron est également au cœur d’un procès très médiatisé prévu cette semaine à Paris. Quatre hommes y sont jugés pour cyberharcèlement, accusés d’avoir propagé des rumeurs mensongères et diffamatoires à son encontre, notamment des propos transphobes et complotistes sur son identité de genre et sa relation avec le président.
Une attitude scrutée et interprétée

Depuis l’atterrissage du couple présidentiel à la base militaire de Northolt, dans la banlieue de Londres, les observateurs ont noté le comportement inhabituellement réservé de la Première dame. Un moment en particulier a fait jaser : Brigitte Macron aurait ignoré la main tendue de son mari en descendant de l’avion, un geste perçu comme glacial, voire hostile, par certains commentateurs.
Cette scène a ravivé le souvenir d’une autre séquence controversée : en mai dernier, lors d’un déplacement au Vietnam, une vidéo montrait Brigitte Macron semblant gifler légèrement son mari, alimentant les spéculations sur des tensions conjugales. Le couple a toujours nié toute violence, qualifiant ces gestes de malentendus liés à des querelles mineures.
Mais selon leurs proches, le contexte actuel n’a rien à voir avec des tensions personnelles. C’est le deuil et la pression médiatique qui expliqueraient le visage fermé de la Première dame lors des différentes étapes de cette visite officielle, notamment à Windsor, où elle s’est montrée tendue en découvrant la collection royale.
Une vie exposée, une femme attaquée

Lors d’une précédente visite au Vietnam, les médias avaient cru voir Brigitte Macron gifler son mari alors que les deux descendaient d’avion
Depuis son mariage avec Emmanuel Macron en 2007, Brigitte Macron n’a cessé d’être la cible de critiques sur sa différence d’âge avec le président (24 ans) et sur la genèse de leur relation, entamée alors qu’il était son élève au lycée d’Amiens. Des rumeurs persistantes, relayées par l’extrême droite et certains complotistes, vont jusqu’à nier son identité ou inventer une vie fictive à son ancien mari.
Le procès en cours, conséquence directe de ces attaques, entend établir la gravité du cyberharcèlement dont elle est victime. L’un des accusés, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme « Zoé Sagan », est actuellement détenu. Son avocat, Juan Branco, dénonce une atteinte à la liberté d’expression et une instrumentalisation politique du dossier.
Alors que la visite présidentielle se poursuit jusqu’à jeudi, Brigitte Macron incarne, plus que jamais, une figure publique partagée entre obligations d’État, douleur intime et combat judiciaire contre la calomnie.
Olivier ALLOCHEME