La Cité Ministérielle de Cotonou, l’un des plus ambitieux projets d’infrastructures administratives du gouvernement Talon, accueille depuis deux semaines environ près de 1600 fonctionnaires issus de plusieurs ministères. Réalisée sur 5 hectares, cette œuvre marque un tournant dans la modernisation de l’administration béninoise.
Désormais, le visage administratif de Cotonou a changé. Depuis la mi-octobre, les agents des ministères concernés ont officiellement pris possession de leurs bureaux flambant neufs au sein de la Cité Ministérielle, un complexe ultra-moderne situé en plein cœur de la capitale économique.
Les travaux, lancés en février 2021, se sont achevés il y a quelques mois. Conçue pour regrouper 16 ministères, à l’exception des Ministères de l’Économie et des Finances ; du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale ; de l’Intérieur et de la Sécurité Publique ; de la Défense et des Affaires Étrangères. La cité s’étend sur cinq hectares et abrite près de 1 500 bureaux.
Le lundi 20 octobre 2025, le Directeur général de la Société Immobilière et d’Aménagement Urbain (SIMAU), Moïse Achille Houssou, a conduit une visite guidée des lieux aux côtés d’une dizaine de journalistes. L’objectif était de présenter les caractéristiques et les compartiments de cette infrastructure qui incarne la nouvelle vision de gouvernance publique. « Puis que nous sommes au cœur de la ville, le gouvernement a décidé que cet espace soit ouvert aux autres fonctionnaires, aux usagers qui sont aux alentours », a expliqué Moïse Achille Houssou, avant d’insister sur la gestion rigoureuse de ce patrimoine. « Nous avons ici une dizaine de PME locales qui travaillent quotidiennement sur tous les volets de multiservices, à savoir : l’entretien, le ménage y compris l’entretien de l’espace paysager », a-t-il ajouté.
En attendant une inauguration officielle, la Cité Ministérielle symbolise déjà la modernité et l’efficacité administrative voulues par le gouvernement. Un second pôle, la cité administrative d’Ahossougbéta à Abomey-Calavi, viendra bientôt compléter ce dispositif pour consolider la réforme de l’État au service du développement.
Augustin HESSOU
