
Le président Patrice Talon avait annoncé, il y a environ un an. Il avait donné rendez-vous, au minimum 06 mois avant le scrutin présidentiel d’avril 2026, à tout le monde, pour dévoiler son joker en communion avec l’ensemble de sa famille politique. C’est fait depuis ce week-end. La fumée blanche s’est élevée dans le ciel de Cotonou, au terme d’une ultime rencontre entre le chef de l’Etat et les responsables des deux forces politiques majeures de sa mouvance, le Bloc Républicain (BR) et l’Union Progressiste le Renouveau (UPR). Et cette fumée est sortie avec un nom : Romuald Wadagni, actuel ministre d’Etat en charge des finances et de l’économie.
L’attente a été longue et non moins anxieuse, au sein des militants, partisans et divers soutiens des partis de la famille politique de Talon. Le Professeur Joseph Djobénou, président de l’UPR, dont le nom a beaucoup circulé ces derniers temps dans les spéculations autour de cette candidature, n’a pas tardé à réagir. «Il est le candidat de chacun de nous. Il est mon candidat. Avec lui et avec le Président de la République, nous allons accélérer la transformation économique, structurelle, infrastructurelle, culturelle, touristique et agricole de notre pays. Nous allons préserver les acquis et rendre irréversible le développement de notre pays. En toute chose, c’est le Bénin qui compte. » Sur sa page Facebook, ce dimanche, Joseph Djogbénou semble applaudir à bon cœur le choix de Wadagni, ne laissant apparaitre la moindre frustration, contrairement à certaines attentes. La réaction du numéro 1 du Bloc Républicain, ne sait pas fait attendre non plus. « Il apparaît comme l’un des mieux placés pour poursuivre et approfondir les actions de développement engagées depuis 2016. Artisan des réformes économiques et soutien de la réforme du système partisan dans notre pays, il est à même de consolider et de renforcer ces réformes structurantes. » a écrit Abdoulaye Bio Tchané, dans un communiqué rendu public ce dimanche par son parti.
Pour la candidature à la vice-présidence du Bénin lors de la prochaine présidentielle, la mouvance au pouvoir a choisi de redonner sa confiance à Mariam Chabi Talata, élue une première fois, à cette fonction lors du scrutin de 2021, alors colistière de Patrice Talon. L’unanimité serait également faite autour de son choix par toutes les forces politiques soutenant le pouvoir actuel.
Christian TCHANOU