Faire changer d’habitude à la jeune génération des Béninois et Béninoises en ce qui concerne la protection de leur cadre de vie. C’est l’objectif du SOROPTIMIST INTERNATIONAL Club Cotonou Doyen qui a fait Don d’équipement de nettoyage et Sensibilisé les écoliers de l’Epp Zoca, à la propreté. C’était le lundi 23 juin 2025.
Engagé pour une vie saine dans un milieu sain, le SOROPTIMIST INTERNATIONAL Club Cotonou Doyen, en partenariat avec deux associations qui militent pour la préservation de l’environnement : B-O2-ZONE et ACT’ECO, a procédé à la remise de matériels de nettoyage à l’école primaire publique Zoca. Ce don a été doublé de la sensibilisation sur les méfaits des déchets plastiques ainsi que de mise en terre de plusieurs plants d’arbres dans l’enceinte de l’école.
En effet, les enfants sont des âmes vulnérables et sensibles à certaines maladies liées au manque d’hygiène. Conscientes de cela, les membres du SI Club Cotonou Doyen ont décidé d’éviter aux enfants, écoliers de l’Epp Zoca d’être victimes de ces maladies. Alors, elles ont apporté des poubelles pour recueillir les déchets produits dans ce lieu de savoir, des houes, des râteaux et des balais pour faire le nettoyage. Cette remise entrant dans le cadre du projet « PROJET D’APPUI A LA PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT EN MILIEU SCOLAIRE » qu’a initié ce club service féminin du Bénin a donné suite à la mise en terre de plusieurs plants d’arbres dans l’enceinte de l’école. Ce qui réjouit les responsables des 3 groupes pédagogiques que comporte l’école. Ces derniers n’ont pas manqué de remercier les sœurs de Josita QUENUM, Présidente du SI Club Cotonou Doyen, qui ont mis les petits plats dans les grands pour voir cette activité se dérouler. «C’est heureux de savoir qu’il y a des associations du genre qui œuvrent pour la protection de l’environnement. Nous allons vous emboiter les pas afin de sensibiliser davantage les enfants pour que l’envie d’assainir leur milieu de vie soit leur défi quotidien», ont-ils laissé entendre avant de promettre prendre soin des plants mis en terre et faire bon usage des matériels à eux offerts.
Faire désormais usage des bols, sacs en pagne et tourteaux
Outre le don, les associations ont également tenu une communication qui a permis aux écoliers, notamment ceux des classes de CM1 et de CM2 des 3 groupes que constituent cet établissement d’être éclairés sur les rôles toxiques du bisphénol A et les phtalates qui sont généralement les substances qui entrent dans la fabrication des sachets plastiques. Selon la communicatrice, ces deux produits mettent la vie de ceux qui font usage des sacs en plastique en danger. «Chers enfants, les sachets sont fabriqués à base du pétrole. C’est au pétrole qu’on ajoute deux substances le bisphénol A et les phtalates pour rendre les sachets résistants et souples. Mais, seulement, ce sont ces deux produits qui nous tuent», a fait savoir la communicatrice aux écoliers avant de leur expliquer le comment. «Quand vous faites le feu avec les sachets, le bisphénol A et les phtalates qui sont présents dans lesdits sachets se transforment en fumée que nous inhalons. Ce faisant, ces produits se retrouvent dans le sang. Ce qui nous rend malade. Aussi, quand nous mettons des aliments chauds dans les sachets lesdits produits se fondent et rentrent à l’intérieur des aliments. Quand nous mangeons ces aliments, ils se retrouvent dans le ventre et s’attaquent aux organes», a-t-elle souligné également avant de recommander aux écoliers d’éviter d’acheter dans les sachets plastiques ; de ne pas les laisser traîner dans les lieux au sol ; de ne plus y mettre les aliments chauds, ni les brûler. Elle a ensuite conseillé aux écoliers l’utilisation des sacs en pagnes et recommandé de toujours avoir sur eux un bol pour se faire servir leurs différents repas. Les tourteaux ont été présentés comme l’alternative pour éviter de faire le feu avec les sachets. Des recommandations que les enfants se sont engagés à mettre en pratique. «Nous informerons nos parents de faire désormais le feu avec des tourteaux ; de mettre les sachets dans les poubelles et le plus les brûler», se sont engagés certains pendant que d’autres ont promis de ne plus accepter de se faire servir leur nourriture dans les sachets.
Anselme HOUENOUKPO
