Du 27 juin au 5 juillet 2025, Cotonou a vibré au rythme des arts vivants. La 5ème édition des Nuits Artistiques et Culturelles de Cotonou (NACC), organisée par l’ADAC sous l’impulsion du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, a tenu toutes ses promesses à travers des spectacles riches et gratuits. Les Nuits Artistiques et Culturelles de Cotonou (NACC) ont refermé le rideau de leur 5e édition dans une ambiance festive et un public conquis. L’événement, lancé le 27 juin dernier au Palais des Congrès, a offert deux weekends de célébration artistique autour de disciplines variées : danse, théâtre, humour, slam, musique, cirque et arts visuels.
Dès le premier weekend, les compagnies de danse ont électrisé la scène avec des chorégraphies contemporaines et expressives, suscitant des applaudissements d’un public venu en grand nombre. Le dimanche 29 juin, la scène s’est transformée en espace de réflexion avec la représentation de Serenity Off, une pièce de théâtre percutante coproduite par Germes de Pensées et Kuckuck Production. Mise en scène par Mariame Darra et Roger Nydegger, l’œuvre a provoqué une vive émotion parmi les spectateurs. Le second weekend n’a pas désempli. Le vendredi 4 juillet, les maîtres de l’humour ont investi le Palais des Congrès pour une soirée mémorable. L’humoriste ivoirien Digbeu Cravate a assuré la tête d’affiche, accompagné d’artistes béninois tels que Kromozom, Pacheco ou encore le Vieux Caïman. Les rires ont fusé dans la salle, preuve que le public avait répondu présent jusqu’à la dernière minute.
Chaque soirée des NACC 2025 a été conçue comme une invitation à explorer les multiples facettes de la création artistique béninoise et africaine. L’entrée libre à tous les spectacles a permis une grande affluence, rendant la culture accessible à un large public, dans un cadre prestigieux et sécurisé. Portée par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, et pilotée par l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), cette 5e édition a renforcé la place des NACC comme rendez-vous incontournable du calendrier culturel béninois. À en juger par la mobilisation du public et l’enthousiasme des artistes, le pari est une nouvelle fois réussi.
Augustin HESSOU
