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Infrastructures de contre-mobilité érigées par erreur à Oké-Owo, frontière Nigéria : Le gouvernement démantèle les blocs de granite 

Le samedi 14 juin 2025, un tournant décisif a été enregistré dans la commune de Savè, avec le démantèlement officiel des infrastructures de contre-mobilité érigées par erreur à Oké-Owo, sur la Route Nationale Inter-États numéro 5 (RNIE 5). Cette action rectificative, saluée avec enthousiasme par les populations locales, est l’expression manifeste d’une gouvernance responsable, rigoureuse et à l’écoute, incarnée par le Président Patrice Talon.

Tout est parti d’une erreur administrative, survenue lors de l’exécution d’une mesure de sécurisation frontalière, destinée à lutter contre les voies illégales de migration. En mars dernier, une mission mandatée sur la base d’un arrêté préfectoral avait procédé à la fermeture de certaines pistes non reconnues, incluant par inadvertance l’axe Oké-Owo–Nigéria, pourtant officiellement classé depuis 1964 comme voie inter-États.

Le Général Hounnonkpè Il a procédé au démantèlement des infrastructures de contre-mobilité en présence du Président Josué N’VODE

Alertée par l’Association Générale des Résidents et Ressortissants pour le Développement d’Oké-Owo (AGROD), qui a mené une démarche méthodique, le gouvernement a aussitôt ouvert une enquête. La conclusion est sans appel : la fermeture était une erreur. Le ministre conseiller aux Infrastructures et au Cadre de vie, Dr Jacques AYADJI, en personne, a supervisé la levée des blocs de granite, reconnaissant la méprise dans une déclaration publique : « En déployant des infrastructures de contre-mobilité sur des pistes frontalières non autorisées, une erreur s’est glissée. Ayant nous-mêmes constaté cette méprise, nous avons procédé au démantèlement de ces installations à Oké-Owo. »

La Route Nationale Inter-États numéro 5, qui traverse Oké-Owo, constitue le seul lien direct entre la commune de Savè et le Nigéria. Sa fermeture, même temporaire, avait eu des conséquences économiques néfastes pour les populations locales, entravant les échanges commerciaux et la mobilité des personnes. La réouverture du passage marque ainsi le retour à la normale pour une communauté qui s’est sentie écoutée et respectée.

Présent lors de l’opération, le Général Nazaire Hounnonkpè, vice-président du comité de mise en œuvre des infrastructures de contre-mobilité, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à corriger toute action administrative non conforme aux textes en vigueur, en conformité avec le décret présidentiel n°2001-092 du 20 février 2001 relatif à l’organisation des points frontaliers.

Au nom de la population, le président de l’AGROD, M. N’VODÉ H. Josué, a exprimé sa gratitude au Président de la République et aux autorités gouvernementales. Il a rappelé que la promptitude et l’humilité du gouvernement dans la gestion de cette situation illustrent la différence d’approche sous l’ère du Nouveau Départ : « Nous saluons la justice rendue à notre localité. Nous sommes fiers de constater que notre Président Patrice Talon, dès qu’il est informé, agit avec équité, sans filtre ni favoritisme. »

Les populations ont également remercié le gouvernement pour le bitumage de l’axe Savè–Oké-Owo, déjà réalisé, et plaident désormais pour la finalisation de ce projet structurant, en particulier : la construction du pont sur le fleuve Okpara, et l’érection d’un commissariat de sécurité à Oké-Owo, pour assurer la protection durable de cette frontière stratégique.

Malgré les tentatives de désinformation relayées par certains opposants et quelques figures isolées se réclamant de la mouvance, le Président Talon est resté fidèle à sa ligne : écouter, vérifier, corriger et agir. Cette affaire vient renforcer la crédibilité des institutions sous son leadership, en même temps qu’elle témoigne de la maturité des citoyens organisés autour de causes communautaires justes. Une vraie leçon de gouvernance dans un climat d’intoxication. La réouverture de la frontière d’Oké-Owo n’est pas qu’un simple acte technique. Elle est le symbole vivant d’une gouvernance républicaine moderne, où la vérité finit toujours par triompher, malgré le tumulte politicien. À Oké-Owo comme ailleurs, le peuple béninois continue d’être le témoin et le bénéficiaire d’une gouvernance fondée sur la rigueur, la justice et le développement équilibré du territoire.

Importante précisions du ministre conseiller AYADJI sur le dossier

Précision et rectification relatives aux infrastructures frontalières de contre mobilité.

Chers compatriotes,

Lors de ma conférence publique du mardi 03 juin 2025, j’affirmais que l’ouverture des routes frontalières d’un pays relevait du ressort régalien de l’État et non des populations, contrairement à certaines allégations de l’opposition au Gouvernement du Président Patrice TALON.

Dans notre pays, cette prérogative est encadrée par le décret 2001-092 du 20 février 2001, signé par le regretté Général Mathieu KÉRÉKOU.

Cependant, en déployant des infrastructures de contre-mobilité sur des pistes frontalières non autorisées, une erreur a été commise : nous les avons également installées à Oké-Owo, dans la commune de Savè, en direction de la frontière nigériane. Or, cette localité se trouve sur la Route Nationale Inter-États numéro 5 (RNIE5), qui inclut les axes Frontière TOGO-DOUMÉ-TCHETTI-SAVALOU, LOGOZOHE-GLAZOUE, et SAVE-OKÉ-OWO-Frontière NIGERIA.

Ayant nous-mêmes constaté cette méprise, nous avons procédé ce samedi 14 juin 2025, au démantèlement de ces infrastructures de contre-mobilité érigées à Oké-Owo.

Cette opération s’est déroulée en présence du Général Nazaire HOUNNOUKPE et des populations d’OKE- OWO, qui l’ont très favorablement accueillie.

Jacques AYADJI

Ministre Conseiller aux Infrastructures et au Cadre de vie

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