Dans un entretien ce dimanche sur Eden-Tv, le député du parti Union Progressiste le Renouveau, Orden Alladatin a apporté des clarifications sur les conditions dans lesquelles, l’ex-PRD et l’ex UP ont abouti à une fusion pour donner naissance au nouveau parti l’Union Progressiste le Renouveau (UPR). Lire ci-après un extrait de ses propos

…………………………………………………………………………………….
« ….Il y a un comité qui a été mis en place, auquel j’ai appartenu, un comité mixte. Il y en a un qui s’est occupé des questions des textes qui était présidé et coordonné par le président Joseph Djogbénou, lui-même. J’étais membre de ce comité, avec deux autres membres PRD dont Winsavi David, paix à son âme. Et moi, je représentais l’U.P. avec le président Djobénou dans ce groupe de travail qui nous a conduits vers la fusion. La première chose qu’il a fallu faire, c’est d’avoir l’autorisation de nos partis pour entrer dans le processus de discussion. De notre côté, la direction exécutive nationale a été saisie de la question, a autorisé. Le bureau politique aussi a autorisé. Le Président Djobénou et autres nous ont dit d’y aller, de conduire les réflexions et les discussions. Du côté du PRD, le conseil national a pris la décision d’engager le PRD dans la discussion. Première étape.
Deuxième étape. La discussion a abouti. On a rendu compte aux instances, pour ce qui concerne l’U.P. à la direction exécutive nationale et au bureau politique, et on a dit très bien, ça nous convient, allons à l’accord de fusion.
Je vous donne deux cas de démarche. Quand vous prenez la démarche avec le PRD, nous sommes rentrés dans une démarche de fusion. Mais il ne vous aurait pas échappé qu’en dehors du PRD, il y a beaucoup de partis qui ont rejoint l’U.P ou l’U.P. le Renouveau après. DUD, dirigée par Valentin Houdé Valentin, le parti LNA alors dirigé par Yarou, le PER dirigé par Nathanaël Koty et autres. Ils sont allés dans leur instance dédiée pour prononcer la dissolution de leurs partis respectifs.
Mais pour le cas du PRD, il ne peut pas se dissoudre avant, puisque nous étions dans une procédure de fusion, il faut que le parti existe pour fusionner avec un autre. Le PRD n’avait pas besoin de se dissoudre. Si le PRD s’était dissout, il ne pourrait plus faire la fusion. Il faut le savoir ça. C’est basique. Il faut le retenir ça. Ce n’est pas ce que quelqu’un dit ou pas. Si le PRD s’était dissout, aucune fusion ne pourrait être possible. Les militants pouvaient venir adhérer, mais on n’aurait pas parlé de fusion avec un partage de logos et comme ça. L’U.P non plus n’a été dissoute. D’accord. Moi, le parti auquel j’ai appartenu, Alternative Citoyenne, avant d’aller à l’U.P. déjà, est allé se dissoudre. Et chacun d’entre nous a déposé son dossier de membre fondateur pour être membre de l’U.P. On n’a pas fait la fusion avec l’U.P.
Dans le cas du PRD, on est rentré dans un processus de fusion cette fois-ci. Ça veut dire que les instances habilitées qui ont autorisé la fusion l’ont autorisé. Les deux parties ont dialogué et sont parvenues à un protocole d’accord pour consacrer la fusion. Et la fusion a été popularisée au grand jour, au stade, à Porto-Novo. Le président Djogbénou a été mandaté pour déposer au ministère de l’Intérieur les actes consacrant cette fusion. Ce qui a été fait. … »