Invité comme panéliste au débat de l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP) le jeudi 15 mai 2025, le président Jacques AYADJI a réaffirmé que l’engagement de Moele-Bénin aux actions du gouvernement reste sincère. Même s’il fait des observations parfois en défaveur du pouvoir, Jacques AYADJI reconnait qu’il s’agit de poser des actions pour la bonne gouvernance. « La bonne gouvernance, c’est une nécessité. Mais ce n’est pas une nécessité orientée vers les gouvernants publics ou politiques. C’est une nécessité à tout le monde », a-t-il fait savoir. Il a déploré que la bonne gouvernance n’est pas une préoccupation des béninois. Car, dit-il, « au Bénin, on s’intéresse aux effets et on laisse les causes ». C’est pourquoi pour lui, parlant du thème du débat : « L’impératif de la bonne gouvernance pour relever les défis actuels liés à la précarité exponentielle », le terme précarité, il ne faut pas le voir comme une mauvaise chose. « La précarité, c’est l’instabilité dans une situation. Et la situation n’est pas forcément une situation malheureuse. Est-ce parce que j’ai un emploi précaire que je suis pauvre ? La réponse, c’est non. Je suis un ingénieur, je choisis de ne pas aller dans un emploi permanent en me mettant en freelance, je gagne des consultations et pendant que je gagne des consultations, il y a une rupture. Je suis un artisan et je vis au jour le jour, je gagne de l’argent, il y a des moments où je n’ai pas de marché. La précarité, c’est l’instabilité, c’est l’incertitude », a développé Jacques AYADJI.
De son point de vue, ce thème annonce la précarité comme une mauvaise chose à laquelle il faut trouver une réponse. Et la réponse c’est la bonne gouvernance. Cet impératif de la bonne gouvernance est lancé à qui ? Parce que la bonne gouvernance concerne tout le monde. Lorsque vous faites votre contestation, faites votre contestation. Lorsqu’on présente la précarité comme une mauvaise chose, on va faire faux et lorsqu’on pousse le bouchon, en mettant peut être exponentielle, on s’enfonce davantage dans cette fausseté.
Face à certaines polémiques sur sa position étant par le passé dans le mouvement syndical, il a rassuré qu’il reste toujours la même personne envers la défense des causes nobles.
« Je suis demeuré le même AYADJI qu’hier. Lorsque le spectateur est dans les tribunes et que le joueur, joue bien, vous applaudissez mais quand il joue mal, vous pouvez désapprouver. Ne demander pas d’être à la fois spectateur et joueur, c’est m’indiquer à la mauvaise gouvernance. MOELE-BÉNIN est dans un soutien sincère et loyal au gouvernement. Le problème des assises nationales ne serait plus un problème au Bénin. Si pendant que le président (Boni Yayi) avait les leviers en main, avait accepté, on ne serait pas en train d’en parler aujourd’hui », a fait remarquer le président. Il faut dire que Jacques AYADJI était dans le débat avec l’ancien député Jude LODJOU et le Juriste spécialiste en Gouvernance Publique et Droits Humains, Ralmeg VILLAGE