
A travers une vidéo diffusée sur sa page Facebook, Daniel Edah, membre du Cadre de concertation de l’opposition, a déclaré sa candidature pour l’élection présidentielle de 2026. Il dit porter un projet de paix, justice, de prospérité et de dignité. Il entend restaurer la démocratie pour une nouvelle ère pour le Bénin. Une gouvernance inclusive, une économie productive et de transformation. « Je suis candidat avec une vision, celle d’un Bénin économiquement prospère et socialement stable dans une Afrique bien intégrée et en plein essor. La même vision que je porte depuis 2014. Je ne viens pas pour diviser ni humilier. Je ne viens pas pour revendiquer un pouvoir personnel mais pour servir. Je viens pour rassembler et réconcilier », a déclaré Daniel Edah. En ce qui concerne l’économie de production et de transformation, il entend engager des actions pour la prospérité de l’entreprise privée, des femmes qui font des activités génératrices de revenus et des jeunes qui entreprennent. Daniel Edah rassure vouloir instaurer une gouvernance inclusive et tourner la page des vieilles querelles. « Je m’engage à garantir à tous les anciens présidents de la République et les présidents des institutions le respect dû à leur dignité et à leur rang », dit-il. Avec son projet de société : ‘’Nous le ferons en 2026’’, il s’est engagé pour la libération des détenus politiques et le retour des exilés et la prévention de toute nouvelle vague d’arrestations ou d’exils politiques. Ce projet est construit autour de 12 piliers et repose sur trois objectifs à savoir : reconstruction économique, cohésion sociale et un engagement africain. Les jeunes sont sa priorité mais pour atteindre l’objectif, il tend la main aux parrains. « Ceux qui détiennent le pouvoir de parrainage, je vous tends la main. Parrainer ma candidature, c’est choisir un chemin pour l’apaisement politique au Bénin. C’est permettre au Bénin de panser ses blessures sans humiliation et de réconcilier ses enfants sans vainqueurs et vaincus. Je ne serai pas de ceux qui combattent l’héritage des anciens en sabotant ou en abandonnant les projets. Refuser la continuité de l’Etat est un frein au développement. Nous n’ignorons aucun acquis des anciens présidents. Ma candidature porte une réponse claire à la crise sécuritaire », a laissé entendre Daniel Edah.