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Suite au limogeage de Paulin Akponna: Wilfried L. Houngbédji justifie le choix du ministre José Tonato

Intervenant sur Fraternité FM, à la suite du limogeage du ministre Paulin Akponna, le porte-parole du gouvernement, Wilfried L. Houngbédji affirme que  les « accusations sont assez graves ». Raison pour laquelle, il a été libéré pour apporter librement les éléments en sa possession. « A aucun moment il n’y a eu saisine du chef de l’État ou du gouvernement d’une quelconque malversation. Comme je le disais et donc et cela a surpris tout le monde.  Et c’est pour cette raison que le chef de l’État a décidé de le libérer de sa participation aux activités du gouvernement, afin que libre de toute obligation de réserve, libre même de tout devoir de solidarité à l’égard des membres du gouvernement ils se rendent à la disposition de la justice pour apporter tous les éléments d’appréciation qu’il aurait en sa possession parce que c’est des accusations assez graves faisant état de malversation ». Voici les vraies raisons selon le porte-parole Wilfried L. Houngbédji au sujet du limogeage du ministre Paulin Akponna à la suite des propos tenus par ce dernier récemment  à Parakou. Pour lui, l’ex-ministre déchargé aura l’occasion « si la justice décide d’ouvrir une information judiciaire, d’aller apporter les éléments en sa possession ». « Il serait resté au gouvernement qu’on considérerait que de sa position, il lui serait difficile de parler en toute liberté à la justice », va-t-il ajouter. Wilfried L. Houngbédji a laissé comprendre qu’en regardant le contexte, il est sans doute que le ministre parlait dans une logique de guerre de leadership politique. Mais, ces propos ont eu l’effet de faire l’onde de choc parce qu’à proprement parler « c’est des propos qui sortent du cadre de l’enthousiasme politique ». Pour Wilfried Houngbédji, l’ex-ministre aurait adressé un rapport faisant état de malversation que le gouvernement n’aurait pas réagi qu’on comprendrait sa réaction.

Saisissant l’occasion, il a aussi  justifié le choix du ministre José Tonato qui cumule trois ministères clé. Selon le porte-parole, « c’est la rançon de l’efficacité ». « Le chef de l’État, déjà à 11 mois de la fin du mandat, a fait juste de ne pas appeler quelqu’un qui serait totalement étranger à la dynamique gouvernementale et qui prendrait le temps d’apprendre de s’adapter. Il a voulu faire confiance à quelqu’un qui est déjà dans l’équipe et qui fait ses preuves dans d’autres secteurs. Monsieur Tonato contrairement à ce que vous dites, n’est pas surbooké. Il a déjà fait ses preuves depuis 9 ans et si le chef de l’État a décidé de lui confier ce portefeuille, c’est forcément en en toute connaissance de cause », dit-il.

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