You are currently viewing Supposées irrégularités dans le recrutement des experts: Jean-Baptiste Elias démonte les «accusations » de Michel Alokpo
Jean-Baptiste Elias préside le comité de pilotage

Supposées irrégularités dans le recrutement des experts: Jean-Baptiste Elias démonte les «accusations » de Michel Alokpo

Le président du Comité de pilotage de l’audit du fichier électoral (CoPil), Jean-Baptiste Elias était l’invité de l’émission spéciale sur ESAE TV, le dimanche 20 juillet 2025. A l’occasion,   Jean-Baptiste Elias a éclairé l’opinion sur les accusations portées contre lui par Michel Alokpo, membre du CoPil et  a justifié la transparence du processus de l’audit du fichier électoral.

Jean-Baptiste Elias préside le comité de pilotage

De quoi s’agit-il : « Supposées irrégularités dans le recrutement des experts internationaux et essence de la mission d’audit ». C’est le thème qui a fait l’objet des échanges entre Jean-Baptiste Elias et les journalistes lors de ESAE TV, le dimanche 20 juillet 2025. A l’entame, Jean-Baptiste Elias a rappelé qu’il avait saisi le président de l’ARMP (Autorité de Régulation des Marchés Publics) afin de savoir quel statut juridique s’appliquait au CoPil, et quelles procédures devaient être respectées pour le recrutement des experts. « C’est là qu’il a été recommandé de recruter un spécialiste en passation des marchés publics, suivi des attributions », explique-t-il. Pendant ce temps, fait-il savoir, « Michel Alokpo dit qu’on ne doit pas faire cela ». En parcourant le décret n°2020-596 du 23 décembre 2020, Jean-Baptiste Elias affirme avoir pris connaissance des attributions du spécialiste de passation des marchés. Pour constituer la commission de recrutement et désigner le juriste, il a demandé à tous les membres de venir avec leurs diplômes respectifs. « Nous avions trois juristes parmi nous. Mais Michel Alokpo n’a présenté que la capacité en droit. Dans ces conditions, on a choisi Moudassirou Bachabi, qui a la maîtrise en droit et un DEA. Voilà d’où est parti tout le problème. », a-t-il dévoilé avant de préciser que le travail a été mené en toute indépendance, transparence et impartialité. Suite à cela, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé pour le recrutement des experts internationaux. Il y a eu 32 soumissions dont des candidatures du Bénin, Sénégal, RDC, Côte d’Ivoire, Togo, Guinée, Mauritanie, France, Canada, etc. Le CoPil n’a pris que quatre. A ce sujet, Jean-Baptiste Elias a dit n’avoir jamais remis une quelconque liste à Michel Alokpo. Mieux, il n’a jamais fait une liste avec Kassimou Chabi. » Pour lui, si Michel Alokpo a un contentieux personnel avec quelqu’un, il doit le dire clairement. « S’il a des griffes contre X ou Y, qu’il le dise, mais venir dire des contrevérités, la responsabilité lui incombe. », a dénoncé Jean-Baptiste Elias. Il précise également que jusqu’au 7 juillet 2025, il n’a jamais vu aucun des quatre experts retenus. « Je n’ai jamais eu de problème avec lui avant que nous nous retrouvions ensemble au CoPil. », a martelé Jean-Baptiste Elias.

Entre les lignes : À propos d’un des experts qui a contesté son résultat, l’invité de ESAE TV apprend qu’il y a contradiction dans son dossier. Ce qui aurait reculé son rang. « Entre l’audit du fichier électoral de 2021 et la mission électorale, il y a une nette différence. Les dossiers qu’il a envoyés souffrent de contradictions. », a informé Jean-Baptiste Elias. Cet expert a également contesté celui qui vient avant lui dans le classement soi-disant qu’il aurait déjà travaillé sur ce même fichier du Bénin. De ce fait, Jean-Baptiste Elias a contacté l’ANIP pour vérifier si les quatre candidats retenus avaient déjà collaboré avec cette agence. « L’ANIP a répondu qu’aucun des experts n’a collaboré par le passé avec elle. », affirme le président du CoPIL. Concernant la mission d’audit elle-même, Elias a rappelé la distinction fondamentale entre deux notions : « La liste électorale est sur papier, alors que le fichier électoral est électronique. » Il précise aussi que les experts ont rencontré de nombreuses parties prenantes, notamment les responsables de l’ANIP, de l’APDP, de la CENA, le directeur de l’INSTaD, les partis politiques de la mouvance et de l’opposition, le ministre de la Justice, le CBDH, la société civile, le président de la Cour constitutionnelle.

Alban TCHALLA

Cette publication a un commentaire

  1. d'Almeida Véronique Eleonore

    Je demanderais aux Journalistes de EsaeTV où avaient eu lieu les débat de chercher à crever l’abcès pour que les auditeurs soient bien éclairés.
    Ce Pasteur Alokpo Michel faisant du dilatoire pour que les travaux n’aboutissent pas, nous cache quelque chose.
    Est-il vraiment le représentant de la communauté Religieuse ou bien le gouvernement l’a choisi au hasard pour jouer le rôle car dans certains commentaires, on sent qu’il ne représente que son ombre, Les gens ne le reconnaissent pas.
    Autres temps, autres mœurs dit-on, sous le régime Yayi il jouait au tout Puissant, il doit donner les preuves de ses allégations et aussi ce qu’il perçoit comme émoluments. C’est nos impôts qui partent ainsi en fumée et lui permettent de jouer au plus fort.

Laisser un commentaire