
Le commissariat spécial de la Zone Industrielle de Glodjigbé (GDIZ) a procédé le dimanche 17 août 2025 à l’interpellation d’un ouvrier pour vol de câble électrique en cuivre. Ces vols à répétition interpellent les consciences. Selon le rapport fait sur la page Facebook de la Police républicaine, « à l’aube du dimanche 17 août 2025, les agents de sécurité civile ont constaté, au cours de leur ronde, la section d’un câble électrique en cuivre sur les installations électriques d’une usine sise dans l’enceinte de la GDIZ. La battue lancée avec les éléments du commissariat spécial de police a permis de rattraper, après une course-poursuite, le mis en cause qui voulait escalader la clôture pour s’échapper. » Après l’interrogatoire, l’ouvrier indélicat a décrit brièvement son mode opératoire. Il a également cité trois autres ouvriers qu’il a présentés comme étant ses complices. Sur ses indications, une équipe d’intervention du commissariat spécial de Police de la GDIZ s’est transportée successivement à Sékou et Adjagbo pour interpeller deux autres ouvriers et un récupérateur de ferrailles. « La perquisition diligente effectuée à leurs domiciles respectifs n’a pas permis de retrouver les objets volés. Mais ces cas de vols répétés sur les chantiers et autres sites industriels au Bénin nuisent gravement aux entreprises », déplore la police républicaine.
Par ailleurs, la police rappelle que « les vols de matériels par des ouvriers sur leur lieu de travail sont des actes illégaux qui, sur le plan professionnel, peuvent justifier un licenciement de l’employé concerné pour faute grave. Elle peut aussi entraîner des conséquences financières graves pour les entreprises, notamment en termes de perturbation des activités, de coûts de remplacement du matériel volé et d’augmentation des primes d’assurance ».
Augustin HESSOU