Éliminées mais pas humiliées. C’est ce que l’on peut retenir du parcours des Amazones du Bénin dans la course à la CAN Féminine 2026. Après une défaite 2-0 au stade Kégué, dans un match aller où, tout le monde a remarqué un jeu pas imposant des Supers Falcons du Nigeria, on s’attendait à un retour très difficile pour les Béninoises. Mais, avec honneurs, elles se sont battues. Les pouliches d’Ouzérou Abdoulaye ont livré une performance qui laisse croire que, vraiment, elles avaient mieux à proposer. Ce mardi 28 octobre, elles ont tenu tête aux Supers Falcons du Nigeria, championnes d’Afrique en titre, au stade MKO Abiola d’Abeokuta. Une performance rarement réalisée par nombre de sélections africaines dans ce stade qui mérite d’être soulignée et félicitée. En réalisant ce score d’un but partout, les Amazones du Bénin prouvent que le travail enclenché au niveau du football des dames est l’une des meilleures choses des réformes introduites dans le secteur des sports. Des réformes qui ont cours avec la gestion du président De Chacus et toute son équipe sans oublier le leadership éclairé du ministre des Sports, Benoît Dato qui, de façon intelligente poursuit les bases posées depuis 2016 par le gouvernement de son excellence, le président de la République, Patrice Talon.

Certes, il y a le score à l’aller qui élimine l’équipe béninoise de la course à la prochaine CAN, mais, il y a lieu de se réjouir de la naissance d’une équipe; d’un groupe qui a gagné du respect en se montrant capable de porter encore plus haut les attentes du peuple en ce qui concerne le football des dames dans les années à venir.

Et pour que ce rêve devienne une réalité, il faut que les uns et les autres continuent de croire que la poursuite du travail à travers la tenue régulière des championnats féminins de football, la formation et des stages répétés, reste et demeure l’unique clé pour ouvrir les portes d’accès aux grandes compétitions.

Anselme HOUENOUKPO