Invité de la rubrique ‘’Instant Politique’’ de l’émission Bonjour le Bénin, le lundi 2 juin 2025, le député Gérard Gbénonchi, Secrétaire général du parti Union Progressiste Le Renouveau (UP-R) s’est prononcé sur les préparatifs des élections de 2026 au niveau de son parti. Il a également abordé les tensions internes au sein de la mouvance présidentielle ainsi que sa position sur le code électoral.

Qu’est-ce qui est important : Face aux interrogations sur l’absence de candidature déclarée de l’UP-R, Gérard Gbénonchi a dit que ce qui est essentiel, c’est « l’offre politique, l’idéologie du parti » et non « l’idéologie d’un individu ». De ce fait, son parti travaille à quadriller le terrain avec ses ambitions avant de désigner le candidat qui va la concrétiser. « Le nom du candidat est moins important. Ce qui est essentiel, c’est l’offre politique, l’idéologie du parti. Nous ne vendrons plus l’idéologie d’un individu. », a-t-il dit. Il va plus loin pour préciser que le processus ne passera pas par des primaires, mais par le consensus sur le choix du parti. Gérard Gbénonchi est certain que son parti gagnera ces élections avant d’ajouter que : « la plupart des partis bien structurés révèlent le nom de leur candidat le plus tard possible. C’est seulement ceux qui n’ont pas de parti ou les candidats solitaires qui se déclarent tôt pour se faire connaître. Mais un parti politique, c’est autre chose : c’est quadriller le terrain, mettre ses militants en ordre de bataille ».
Fusion UP – PRD : Revenant sur la tension supposée entre le parti et certaines figures de l’ex-PRD, Gérard Gbénonchi rappelle que la fusion entre l’UP et le PRD a été légalement formalisée. « Le processus a été conduit dans les règles de l’art. Il s’agit d’un acte de mariage qui, de facto, a entraîné la dissolution de l’ex-PRD et de l’ex-UP. Le récépissé définitif, nous l’avons obtenu. Les patrimoines ont été transférés au nom du nouveau parti. Peut-être que l’expérience avec l’ex-UDBN nous a inspirés. Nous avons pris toutes les dispositions pour éviter les mêmes erreurs. », fait-il comprendre. Mais à propos des critiques de Me Adrien Houngbédji sur la gouvernance, l’invité de la SRTB a déclaré que la haute direction du parti n’a pas souhaité à réagir compte tenu de son parcours. Puisque, dit-il, il est libre de ses opinions. « Nous n’avons pas à lui donner de leçon. », a expliqué Gérard Gbénonchi.
Code électoral : Sur la réforme du code électoral et les seuils imposés, le SG de l’UP-R a dit qu’il n’est pas question de réviser comme le réclament certains acteurs. « L’esprit de cette loi est de renforcer les partis politiques et leur ancrage. Elle impose des règles pour favoriser les grands regroupements. Nous ne voulons pas l’échec de la réforme du système partisan. », selon ses dires tout en rappelant les performances de son parti aux dernières législatives. « En 2023, nous avions obtenu plus de 20 % dans 22 circonscriptions. Seules la 8è et la 13è circonscription étaient autour de 18 %. Nous travaillons à atteindre 20 % dans toutes les circonscriptions. Il faut qu’il en soit pour tous les partis », a rappelé le député. L’invité de la SRTB a jouté qu’une « loi que nous venons de voter et que nous n’avons même pas encore expérimentée… On dit déjà qu’il faut la réviser ? Moi, je ne sais pas ce qu’il faut changer. Ce taux est bon pour la stabilité des partis politiques. Dès qu’une loi est promulguée, tous les citoyens doivent la respecter. Ce n’est que lorsqu’on constatera ensemble des dysfonctionnements qu’on pourra la corriger ».
« Le Président Houngbédji est libre et de ses mouvements, c’est un adulte »
Aujourd’hui, vous pouvez constater que l’UP-R n’est pas qu’avec l’ex-PRD : nous avons eu des partis comme le PR, le LNA, le Bénin en Marche. Tous ces partis sont allés en congrès pour prononcer leur dissolution et demander à leurs militants d’adhérer individuellement à l’Union progressiste le Renouveau, ce qui n’est pas le même cas avec l’ex PRD où nous sommes allés en fusion les deux corps vivants, parce que, si eux ils avaient fait le congrès de dissolution, ça veut dire que le parti serait mort et ne pourrait plus venir en fusion. Pour faire la fusion, il faut bien être vivant : les deux corps sont vivants, les deux êtres sont vivants avant de contracter mariage, et quand ils contractent mariage, les deux anciens corps disparaissent au profit de la nouvelle entité qui se substitue aux deux. Donc, aujourd’hui, il faut dire que l’UP le Renouveau n’est pas un assemblage de blocs, nous sommes une maison commune où tous les anciens militants des anciens partis travaillent.
Y a-t-il des frictions entre maître Adrien Houngbédji et l’Union progressiste le Renouveau, bien qu’il soit membre du parti ?
Les frissons, je pense qu’en principe c’est inhérent à la vie des institutions et des humains. Quand vous êtes des humains, vous êtes vivant. S’il n’y a pas de frisson, vous ne pouvez pas évoluer, mais quand les frissons arrivent, c’est la manière dont vous les résolvez qui compte. Ce sont les difficultés qui sont inhérentes à la vie des institutions. Si vous les réglez de la bonne manière, ça veut dire que c’est un test de maturité pour vous ; si vous les réglez mal, cela peut vous affaiblir pour le fonctionnement pour la suite. Mais je vous rassure qu’au niveau de l’Union progressiste le Renouveau nous sommes un parti solide qui continue de fonctionner normalement : toutes les structures, les instances continuent de former, nos cellules travaillent et, actuellement, nous sommes sur le terrain en train de former nos militants dans les 5300 cellules de base pour occuper le terrain. Frissons, ça peut exister, mais nous, ça ne nous affecte pas.
On a vu le président du parti maître Joseph Fifamè Djogbénou se porter vers maître Adrien Houngbédji ; était-ce pour aplanir un malaise ?
Non, je ne pense pas. Oui, effectivement, le président du parti, Joseph Djogbénou, a été vu au domicile donc du président Adrien Houngbédji sur demande de ce dernier. Il a répondu à l’appel de son aîné qui a voulu le voir, quoi de plus normal dans une République où, à l’Union progressiste Le Renouveau le dialogue et notre mode de fonctionnement, qu’un président actuel, un leader actuel, aille rendre visite à un ancien leader qui, de plus, est son aîné. Quoi de plus normal dans la République ? Ils ont peut-être discuté des sujets d’actualité. Nous n’avons pas eu le contenu, mais nous savons qu’il n’y a eu rien de mauvais qui se soit dit. C’est une visite de courtoisie entre deux leaders, un actuel et un ancien, et c’est bon pour la République.
Comment le parti UP-R appréhende-t-il les dernières sorties médiatiques de maître Adrien Houngbédji ?
Bon, nous n’avons pas, au niveau de la haute direction politique du parti, voulu opiner sur ces prises de position individuelle, vu le parcours de l’intéressé, vu son âge. Nous avons de respect pour lui, nous n’avons donc pas voulu opiner, donc il est libre de ses opinions. Je pense que ça nous choque. Le président du parti a eu l’occasion de le lui dire, pour dire qu’avec son parcours, ce qu’il a été dans ce pays, il doit quand même avoir un peu de la retenue, mais je pense qu’il est libre donc de sa parole.
On l’a vu aux côtés de l’ancien président Boni Yayi et certains évoquent même un rapprochement de plus en plus accru entre les deux hommes. Vous en avez discuté au sein de la haute direction politique ?
Pas du tout, il est libre de ses paroles, il est libre de ses mouvements, c’est un adulte, il n’est pas sous tutelle. Je pense que nous n’avons pas à lui donner de leçons, il est libre de fréquenter qui il veut et ça ne concerne pas le parti, c’est un déplacement privé personnel.
Dans un contexte où on prépare activement les élections à venir, on sait que c’est un tournant décisif : votre parti a besoin de toutes ses forces pour gagner la bataille, et voir donc un des vôtres qui constitue potentiellement un baron politique en train de vous lâcher. Est-ce que ça ne vous dérange pas ?
Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu de demande officielle ou formelle du président Houngbédji demandant à ne plus être militant, ce qu’il peut faire en tant que tel. La confidence que je puis vous faire, c’est que, quand le président Djogbénou est allé le voir, il lui a dit : « Je ne suis pas venu à l’Union progressiste le renouveau pour en sortir, mais s’il y a des difficultés, il faut qu’on en parle. » Je pense qu’il n’y a rien de grave, et puis il n’a pas exprimé son désir de quitter le parti : il est dans le parti. Les militants de l’ex PRD sont aujourd’hui dans le parti, travaillent, et puis on ne peut pas incriminer donc les Béninois de se visiter entre eux, encore qu’ils sont des leaders d’un niveau donné. C’est même bon pour la République qu’on voit que Me Adrien Houngbédji visite la Yayi Boni, visite Soglo. C’est bien que Soglo visite le président Talon, c’est une bonne chose dans la République. Pour nous, l’UP-R est plus que jamais solide, ancrée sur le terrain, en train de travailler, focus sur le terrain, pendant que les gens spéculent. Nous sommes sur le terrain en train de quadriller le terrain et parce que nous savons que la bataille, c’est une bataille du terrain, et nous allons la gagner, cette bataille.
Il y a un patron de la majorité présidentielle, c’est le président Talon. Qu’est-ce qu’il vous a donné comme mot d’ordres ?
Je pense qu’il ne pourrait pas être en train de voir d’un bon œil que des éléments de la majorité se comportent mal, mais nous n’en avons pas discuté avec lui, le sujet n’est pas allé jusqu’à ce niveau. Nous, nous pensons que ce n’est pas un sujet qui ne nous dérange pas trop. Les gens spéculent trop là-dessus, mais nous, ça ne nous dérange pas trop, nous sommes très sereins.
Pour les élections à venir, est-ce que le parti UP-R aura son candidat ou ce sera de commun accord avec les autres partis de la majorité présidentielle pour dégager un candidat unique ?
Vous le saurez au moment venu, rien n’est convenu pour le moment mais rien n’est exclu, tout est possible, ça peut être seul ça peut être ensemble avec les autres éléments de la majorité présidentielle parce que, nous, nous sommes ensemble, rien n’est exclu au moment venu nous ferons le meilleur choix. Ce qui permettra que la mouvance gagne, nous le ferons pour l’intérêt supérieur donc de la nation pour l’intérêt supérieur de la mouvance, nous n’allons pas être égoïstes pour dire que nous seuls nous le pouvons. Malgré avec la rigueur de la loi qui impose d’avoir 20 % dans toutes les circonscription électorales, nous voyons que c’est un défi et nous travaillons d’arrache-pied pour occuper le terrain pour être sûr qu’aux prochaines élections nous remplirons ce critère. Mais, malgré cela, nous ne nous autosatisfaisons pas. Nous tendons la main, nous sommes ouverts, nous sommes dans une majorité plurielle, nous sommes prêts à coopérer si tant ils le veulent, nos partenaires.
« C’est un sujet qui ne nous dérange pas, nous sommes sereins »
Aujourd’hui, vous pouvez constater que l’UP-R n’est pas qu’avec l’ex-PRD : nous avons eu des partis comme le PR, le LNA, le Bénin en Marche. Tous ces partis sont allés en congrès pour prononcer leur dissolution et demander à leurs militants d’adhérer individuellement à l’Union progressiste le Renouveau, ce qui n’est pas le même cas avec l’ex PRD où nous sommes allés en fusion les deux corps vivants, parce que, si eux ils avaient fait le congrès de dissolution, ça veut dire que le parti serait mort et ne pourrait plus venir en fusion. Pour faire la fusion, il faut bien être vivant : les deux corps sont vivants, les deux êtres sont vivants avant de contracter mariage, et quand ils contractent mariage, les deux anciens corps disparaissent au profit de la nouvelle entité qui se substitue aux deux. Donc, aujourd’hui, il faut dire que l’UP le Renouveau n’est pas un assemblage de blocs, nous sommes une maison commune où tous les anciens militants des anciens partis travaillent.
Y a-t-il des frictions entre maître Adrien Houngbédji et l’Union progressiste le Renouveau, bien qu’il soit membre du parti ?
Les frissons, je pense qu’en principe c’est inhérent à la vie des institutions et des humains. Quand vous êtes des humains, vous êtes vivant. S’il n’y a pas de frisson, vous ne pouvez pas évoluer, mais quand les frissons arrivent, c’est la manière dont vous les résolvez qui compte. Ce sont les difficultés qui sont inhérentes à la vie des institutions. Si vous les réglez de la bonne manière, ça veut dire que c’est un test de maturité pour vous ; si vous les réglez mal, cela peut vous affaiblir pour le fonctionnement pour la suite. Mais je vous rassure qu’au niveau de l’Union progressiste le Renouveau nous sommes un parti solide qui continue de fonctionner normalement : toutes les structures, les instances continuent de former, nos cellules travaillent et, actuellement, nous sommes sur le terrain en train de former nos militants dans les 5300 cellules de base pour occuper le terrain. Frissons, ça peut exister, mais nous, ça ne nous affecte pas.
On a vu le président du parti maître Joseph Fifamè Djogbénou se porter vers maître Adrien Houngbédji ; était-ce pour aplanir un malaise ?
Non, je ne pense pas. Oui, effectivement, le président du parti, Joseph Djogbénou, a été vu au domicile donc du président Adrien Houngbédji sur demande de ce dernier. Il a répondu à l’appel de son aîné qui a voulu le voir, quoi de plus normal dans une République où, à l’Union progressiste Le Renouveau le dialogue et notre mode de fonctionnement, qu’un président actuel, un leader actuel, aille rendre visite à un ancien leader qui, de plus, est son aîné. Quoi de plus normal dans la République ? Ils ont peut-être discuté des sujets d’actualité. Nous n’avons pas eu le contenu, mais nous savons qu’il n’y a eu rien de mauvais qui se soit dit. C’est une visite de courtoisie entre deux leaders, un actuel et un ancien, et c’est bon pour la République.
Comment le parti UP-R appréhende-t-il les dernières sorties médiatiques de maître Adrien Houngbédji ?
Bon, nous n’avons pas, au niveau de la haute direction politique du parti, voulu opiner sur ces prises de position individuelle, vu le parcours de l’intéressé, vu son âge. Nous avons de respect pour lui, nous n’avons donc pas voulu opiner, donc il est libre de ses opinions. Je pense que ça nous choque. Le président du parti a eu l’occasion de le lui dire, pour dire qu’avec son parcours, ce qu’il a été dans ce pays, il doit quand même avoir un peu de la retenue, mais je pense qu’il est libre donc de sa parole.
On l’a vu aux côtés de l’ancien président Boni Yayi et certains évoquent même un rapprochement de plus en plus accru entre les deux hommes. Vous en avez discuté au sein de la haute direction politique ?
Pas du tout, il est libre de ses paroles, il est libre de ses mouvements, c’est un adulte, il n’est pas sous tutelle. Je pense que nous n’avons pas à lui donner de leçons, il est libre de fréquenter qui il veut et ça ne concerne pas le parti, c’est un déplacement privé personnel.
Dans un contexte où on prépare activement les élections à venir, on sait que c’est un tournant décisif : votre parti a besoin de toutes ses forces pour gagner la bataille, et voir donc un des vôtres qui constitue potentiellement un baron politique en train de vous lâcher. Est-ce que ça ne vous dérange pas ?
Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu de demande officielle ou formelle du président Houngbédji demandant à ne plus être militant, ce qu’il peut faire en tant que tel. La confidence que je puis vous faire, c’est que, quand le président Djogbénou est allé le voir, il lui a dit : « Je ne suis pas venu à l’Union progressiste le renouveau pour en sortir, mais s’il y a des difficultés, il faut qu’on en parle. » Je pense qu’il n’y a rien de grave, et puis il n’a pas exprimé son désir de quitter le parti : il est dans le parti. Les militants de l’ex PRD sont aujourd’hui dans le parti, travaillent, et puis on ne peut pas incriminer donc les Béninois de se visiter entre eux, encore qu’ils sont des leaders d’un niveau donné. C’est même bon pour la République qu’on voit que Me Adrien Houngbédji visite la Yayi Boni, visite Soglo. C’est bien que Soglo visite le président Talon, c’est une bonne chose dans la République. Pour nous, l’UP-R est plus que jamais solide, ancrée sur le terrain, en train de travailler, focus sur le terrain, pendant que les gens spéculent. Nous sommes sur le terrain en train de quadriller le terrain et parce que nous savons que la bataille, c’est une bataille du terrain, et nous allons la gagner, cette bataille.
Il y a un patron de la majorité présidentielle, c’est le président Talon. Qu’est-ce qu’il vous a donné comme mot d’ordres ?
Je pense qu’il ne pourrait pas être en train de voir d’un bon œil que des éléments de la majorité se comportent mal, mais nous n’en avons pas discuté avec lui, le sujet n’est pas allé jusqu’à ce niveau. Nous, nous pensons que ce n’est pas un sujet qui ne nous dérange pas trop. Les gens spéculent trop là-dessus, mais nous, ça ne nous dérange pas trop, nous sommes très sereins.
Pour les élections à venir, est-ce que le parti UP-R aura son candidat ou ce sera de commun accord avec les autres partis de la majorité présidentielle pour dégager un candidat unique ?
Vous le saurez au moment venu, rien n’est convenu pour le moment mais rien n’est exclu, tout est possible, ça peut être seul ça peut être ensemble avec les autres éléments de la majorité présidentielle parce que, nous, nous sommes ensemble, rien n’est exclu au moment venu nous ferons le meilleur choix. Ce qui permettra que la mouvance gagne, nous le ferons pour l’intérêt supérieur donc de la nation pour l’intérêt supérieur de la mouvance, nous n’allons pas être égoïstes pour dire que nous seuls nous le pouvons. Malgré avec la rigueur de la loi qui impose d’avoir 20 % dans toutes les circonscription électorales, nous voyons que c’est un défi et nous travaillons d’arrache-pied pour occuper le terrain pour être sûr qu’aux prochaines élections nous remplirons ce critère. Mais, malgré cela, nous ne nous autosatisfaisons pas. Nous tendons la main, nous sommes ouverts, nous sommes dans une majorité plurielle, nous sommes prêts à coopérer si tant ils le veulent, nos partenaires.