L’ancien président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a publié une déclaration officielle de soutien à la candidature de Romuald Wadagni pour l’élection présidentielle de 2026. Ce ralliement intervient au lendemain de la validation des candidatures par la Cour constitutionnelle.
C’est un soutien politique majeur pour le ministre d’État Romuald Wadagni. Dans une déclaration datée du 28 octobre 2025, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a exprimé publiquement son adhésion à la candidature du porte-étendard de la majorité présidentielle. Dans son texte, l’ancien chef du Parlement salue la décision « sans recours » de la Cour constitutionnelle validant les duos en lice, et invite chacun à la respecter. Revenant sur l’exclusion du parti Les Démocrates de la compétition, il évoque « un épilogue malheureux » tout en saluant la posture d’apaisement de certains de ses membres, notamment M. Agbodjo, dont il juge la déclaration « responsable et digne ».
Adrien Houngbédji en appelle ensuite à la sérénité et à la patience politique. « L’avenir appartient aux jeunes », écrit-il, estimant que « cinq ans, ce n’est rien dans la vie d’une nation ». Il prône la sagesse du long terme contre la « rage du court terme », invitant la jeunesse à s’inscrire dans une vision de continuité et de construction.
Sur le choix de Romuald Wadagni, l’ancien président de l’Assemblée nationale justifie sa position par l’expérience et la compétence du ministre d’État, qu’il qualifie d’« artisan des grandes réalisations qui ont transformé le visage du pays ». Selon lui, son parcours aux côtés du président Patrice Talon, durant une décennie sans interruption, fait de lui le candidat le plus apte à poursuivre l’œuvre entamée et à améliorer les conditions de vie des Béninois.
Dans une mise en garde empreinte d’humanisme politique, Adrien Houngbédji appelle Romuald Wadagni à résister à toute tentation autoritaire et à renforcer les fondements démocratiques du pays. « Que le futur président consolide l’État de droit et demeure fidèle à l’esprit de la Conférence nationale », conclut-il, souhaitant bonne chance au candidat de la majorité.
Augustin HESSOU
