Il se tient à Cotonou, précisément Green Horse Hôtel d’Akpakpa, un séminaire de formation au profit de plusieurs entraîneurs de handball. Ladite session a démarré le mardi 04 novembre 2025 à travers une cérémonie d’ouverture officielle présidée par le président de la Fédération béninoise de handball, Sidikou KARIMOU. En effet, ils sont une quarantaine de techniciens de handball, détenteurs de Licence D IHF qui prennent part à ce rendez-vous organisé par la Fédération béninoise de handball (FBHB) sous la supervision de la confédération africaine de handball (CAHB). Venus de la Côte d’Ivoire, du Togo, de la RD Congo, du Cameroun, de la Guinée équatoriale et du Bénin (en grand nombre), ces entraîneurs stagiaires sont placés sous la direction de l’expert international, Gilles Malfondet. Ceci, pour les dix prochains jours afin de renforcer leurs compétences techniques et pédagogiques, mais aussi pour décrocher ce diplôme essentiel pour exercer en tant qu’entraîneur reconnu.
Au cours de la cérémonie, les stagiaires ont été appelés à prendre la session non seulement pour un rendez-vous pour chercher un diplôme, mais pour approfondir leurs connaissances sur la pratique de la discipline. « Les formations, nous les avons placées au cœur de notre politique et nous tenons à remercier le ministère des Sports du Bénin, avec qui nous entretenons de très bonnes relations. Vous représentez la génération montante du handball africain et je puis vous dire que nous comptons beaucoup sur vous pour élever le niveau de nos joueurs, pour les former», a d’abord lancé le président avant d’ajouter « Je ne voudrais pas que vous soyez venus ici seulement pour avoir un diplôme. Je voudrais que vous soyez venus pour acquérir de la connaissance que vous allez transmettre pour que quand nous venons au terrain pour suivre les matchs, on se dise, si l’entraîneur n’était pas là, l’équipe allait ». Gilles MALFONDET pour sa part a garanti du sérieux qui va caractériser cette session. « On est toujours ravis quand on valide un parchemin. De même on est toujours triste quand on ne valide pas. Mais soyez rassurés de notre équité, de notre honnêteté et de notre volonté de faire les choses avec beaucoup de respect vis-à-vis des institutions et de ceux qui satisfont aux réelles compétences », a-t-il dit soulignant que « le parchemin ne fait pas la compétence, mais il est la reconnaissance de pouvoir officier sur les bancs de touche lors des compétitions continentales et internationales ». Kévin KONAN, représentant de la Confédération Africaine de Handball a souligné que ces types de formation sont organisés dans le but de permettre à ce que les cadres techniques au niveau africain puissent concurrencer les cadres au plan européen, au plan mondial. C’est alors qu’il a indiqué que « ce projet de formation des entraîneurs, est également organisé en Asie, en Amérique et partout pratiquement dans le monde. Donc aujourd’hui, lorsqu’on fait une licence C ici en Afrique, ça a la même valeur qu’une licence C en Asie, en Amérique latine, en Amérique du Nord, parce que c’est un programme initié par l’IHF en collaboration avec les différentes confédérations ». A préciser que la formation prend fin le 13 novembre prochain.
Anselme HOUENOUKPO
